Les taxis bleus ont été les premiers à lancer il y a quelques années une grande campagne de
communication sur une nouvelle orientation : l'écologie. L'objectif
du groupe était dans un premier temps de proposer 10% de sa flotte en version verte mais celui ci a été dépassé et l'entreprise a rapidement revendiqué la plus grosse flotte verte avec 20% de son parc automobile concerné. Les
véhicules sont pour la plupart des Toyota Prius à motorisation hybride habillés de
vert. Mais l'entreprise n'est pas la seule à privilégier des véhicules moins polluants : En effet, la G7 assure de son coté de disposer de 1800 GreenCab. Aujourd'hui ces deux entreprises ont fusionné et la G7 ambitionne de disposer de 100% de berlines "vertes" en 2027 ! Un chiffre auquel s'ajoutent les véhicules des artisans indépendants, qui possèdent de plus en plus de véhicules hybrides ou électriques,
faiblement consommateurs de carburant et faiblement émetteurs de CO2 et de particules fines.
Les taxis responsables de la pollution ?
Si l'on additionne les VTC et les taxis la flotte globale représente environ 50.000 véhicules en région parisienne. Cela peut paraitre beaucoup mais ça ne représente finalement que 1% de l'ensemble du parc de véhicules en Ile de France. Désigner les
taxis comme responsables de la pollution à Paris est donc un non sens : Si les
automobilistes laissaient leur voiture au profit des
transports en commun ou des taxis, la pollution diminuerait
certainement ! En effet les chauffeurs de taxis disposent pour la plupart de véhicules récents
beaucoup moins polluant en moyenne que des véhicules de
particuliers, plus anciens. D'autre part en profitant de voies
réservées le taxi accède rapidement d'un point à un autre... Lire
Covoiturage : Réserver une navette partagée
En acceptant jusqu'à 8 passagers les services de navettes sont une solution de covoiturage finalement assez écologique... Lire
Les derniers pics de pollution de l'air en l'Ile de France ont contraint les autorités à prendre des mesures : La vitesse maximale a ainsi été abaissée, le stationnement résidentiel est devenu temporairement gratuit et la circulation alternée a été mise en place. Des mesures qui ont fait polémique certains les trouvant trop tardives, d'autres inadaptées, ...
Les déclarations d'intentions des responsables politiques se succèdent et un plan de verdissement est en place pour Paris centre. Un calendrier d'interdiction des véhicules thermiques est en place. Les premiers touchés sont les véhicules diesel les plus anciens. Chaque année la limite remonte pour arriver à une interdiction complète en 2030. (Source)
Une mesure qui, si elle était mise en place en respectant le calendrier, permettrait assurément de réduire les émissions de CO2 et de particules fines mais elle contraindrait également de nombreux franciliens, à priori les moins fortunés, à changer de voiture ! Cela aurait également un impact sur les visiteurs français et étrangers arrivant en voiture.
Bus et taxis électriques
Parmi les autres projets évoqués pour réduire la pollution à Paris celui de passer l'ensemble des bus et des taxis de la capitale à l'électrique. Une disposition qui est en cours d'application mais qui reste difficile à généraliser si l'on considère la situation actuelle à la fois en raison des contraintes techniques (Des temps de recharge encore trop longs notamment pour des professionnels et une autonomie assez limitée) et économiques (Des véhicules encore très chers) ... Mais la situation change progressivement et la part de véhicules électriques va croissante. La centrale G7 a d'ailleurs annoncée le passage d'une large partie de sa flotte à l'électrique.
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